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Jean-Pierre Ruel fait vibrer la matière

Jean-Pierre Ruel nous avait prévenu, avant notre première venue dans sa tanière, qu’il était devenu une sorte « d’ours », sans trop d’envie de répondre à nos questions, mais plein de malice quand nous avons voulu voir ses œuvres.


Et puis, nous sommes revenus le voir, pour faire des choix puisque nous avions décidé qu'il serait exposé par la galerie, dans le cadre de la Biennale d’art contemporain de Lyon. Alors, oui il fallait nous revoir !

Entrer dans sa tanière, signifie entrer en confiance dans un monde coloré, fantastique et même énigmatique. Lyonnais et étudiant aux Beaux-Arts de Lyon, Jean-Pierre Ruel fût l’élève de Gérard Gasquet, un maître absolu pour lui, un maître devenu « ami ». Et quand on lui demande pourquoi avoir fait ses premières armes avec lui, il n’hésite pas un instant. « Gérard Gasquet était le meilleur ; c’est un maître ». Et c’est avec deux amis peintres, Frédéric Deprun et Michel de Matteis, que le trio fait ses armes aux Beaux-Arts de Lyon, avant de filer à Paris tout du moins pour Jean-Pierre Ruel qui intègre alors l’atelier de Vladimir Velićković.

« Je peins plutôt la matière dans sa vibration »

Jean-Pierre aime peindre de grands formats, il aime laisser son esprit vagabonder dans l’histoire, additionner personnages énigmatiques, animaux fantastiques…

Un jour, le galeriste parisien de la rue des Beaux-Arts, Jean-François Aittouarès s’arrête devant une grande toile et c’est le début d’une aventure qui durera vingt ans. Vingt ans d’amitié rompue par le décès d’Aittouarès en 2014.

Définir le travail de Jean-Pierre Ruel, n’est pas anecdotique. « Je peints plutôt la matière dans sa vibration » dit-il, ajoutant avec modestie qu’il a « un peu survolé » les grands thèmes des tableaux anciens et les a peint « à sa manière »… en un mot Jean-Pierre Ruel se situerait dans la « tradition » picturale.


Dans le Luberon, Jean-Pierre Ruel trouve calme, tranquillité, beauté des lieux qui lui permettent de peindre sereinement auprès de Maria, sculptrice, sa douce et souriante compagne. Une énergie que l’on trouve dans ses peintures.

Né en 1970, Jean-Pierre Ruel vit et travaille dans le Luberon





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