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Née à Tokyo en 1961.
Après des études d’art au Japon et aux Beaux-Arts de Paris
elle vit et travaille désormais en région parisienne. 

Yoko KUME  

Yoko expose régulièrement au Japon, en France, et en Europe.

En 1995, elle reçoit le Prix du portrait Paul Louis Weiller.

Le livre de l’écrivain japonais Tanizaki, « L’éloge de l'ombre », est pour elle une révélation, avec son concept d’animation des personnes et objets avec un filtre lumineux qui sculpte les ombres. Ainsi son regard de peintre va peu à peu se focaliser sur le monde de son quotidien, des objets de son atelier, très ordinaires, afin d’en dépasser le coté banal, le rendre vivant. Elle pose un regard sensible sur ce qui l’entoure, et entre ses mains expertes en calligraphie, la magie opère, par une technique longuement pratiquée qui fait dialoguer cultures picturales de l’Orient et de l’Occident.

​Ses formats ne sont pas immenses, sa technique est trop minutieuse et délicate pour cela. Quand elle peint une fleur, Yoko fait renaitre la fleur, elle la fait
« apparaitre » par un lent processus de matière fluide, transparente, voire immatérielle, longuement travaillé, comme si l’action même de peindre, par sa sensualité, son coté physique, concret, lui donnait accès à l’existence propre de cette fleur.

Photo le 07-06-2018 à 13.16 copie.jpg
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